Qu’est-ce que la mélatonine ?
L’hormone du sommeil
On l’appelle aussi « hormone du sommeil ». La mélatonine intervient sur la phase d’endormissement et sur les rythmes circadiens (alternance veille/sommeil). Elle est essentielle à un sommeil de qualité et réparateur.
La glande pinéale, située dans le cerveau, en sécrète naturellement. Elle est synthétisée à partir de la sérotonine, elle-même produite par l’acide aminé tryptophane.
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On la retrouve également dans certains aliments : tomates, noix, riz, fraises…
Cela engendre des difficultés d’endormissement et des troubles du sommeil.
Un complément alimentaire
La prise de mélatonine en complément aide à retrouver des taux normaux et un meilleur sommeil. Elle soulage également certains troubles (insomnies, réveils nocturnes…) et les effets du décalage horaire.
Elle est disponible en gélules, en comprimés ou sous forme liquide, à libération lente ou rapide.
Toutefois, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) met en garde sur sa consommation qui est déconseillée chez certaines personnes.
Elle peut aussi provoquer des effets secondaires.
Dans quels cas est-elle contre-indiquée ?
En cas de maladies inflammatoires ou auto-immunes
Les personnes souffrant de maladies inflammatoires (maladie de Crohn, polyarthrite rhumatoïde…) ou auto-immunes doivent éviter d’en consommer.
En effet, elle agit sur la production de cytokines inflammatoires et exerce une action immunomodulatrice. Elle peut donc perturber les mécanismes inflammatoires et immunitaires de l’organisme.
En cas d’activité à risque
Sa consommation provoque une certaine somnolence et une légère fatigue. On la déconseille donc chez les personnes ayant une activité à risque ou demandant une vigilance accrue.
La conduite de véhicules ou d’engins, l’utilisation d’outils-machines… n’est pas compatible avec la prise de mélatonine.
Chez les enfants et les adolescents
La mélatonine doit être évitée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Pour l’heure, nous ne disposons pas d’études et de données suffisantes sur les effets à long terme.
De plus, elle peut interférer avec la production de somatotrophine, l’hormone qui régule la croissance chez les enfants.
Chez les femmes enceintes et allaitantes
Au cours d’une grossesse normale, les niveaux de mélatonine augmentent progressivement pour accompagner le développement du cerveau de l’enfant. Une supplémentation n’est donc pas nécessaire, sauf en cas de développement anormal.
Les femmes qui allaitent, quant à elles, peuvent transmettre la mélatonine lors de la lactation. Cela peut altérer les rythmes circadiens chez l’enfant.
Enfin, la mélatonine est déconseillée en cas d’asthme, d’épilepsie et de troubles de l’humeur. Demandez conseil à un médecin si vous suivez un traitement médicamenteux pour éviter tout risque d’interaction.
Quels sont ses effets indésirables ?
Principaux effets secondaires
Il est possible de ressentir des effets indésirables après la consommation de mélatonine. Parmi les plus fréquents, on retrouve :
- maux de tête
- somnolence
- fatigue
- troubles gastro-intestinaux
- vertiges
- dépression passagère
Stoppez votre consommation et consultez un médecin si les effets secondaires ne s’atténuent pas.
Précautions d’usage
Pour éviter d’éventuels effets secondaires, respectez toujours la posologie indiquée par le fabricant. L’ANSES recommande de ne pas dépasser une dose de 2 mg/jour.
Évitez de fumer ou de consommer de l’alcool en même temps que vos prises.
La prise doit se faire 30 minutes à 1 heure avant le coucher.