Chute de cheveux : compléments alimentaires les plus efficaces

La perte de cheveux, ou alopécie, est un phénomène pouvant toucher une partie ou la totalité du cuir chevelu. Bien que naturelle dans le cycle de vie d’un cheveu, une chute importante peut révéler un déséquilibre hormonal, des carences nutritionnelles, ou des affections du cuir chevelu, nécessitant ainsi une attention et des soins adaptés.

Cycle de vie d’un cheveu

Un cheveu en bonne santé traverse trois phases : • Anagène : phase de croissance active, où environ 85 à 90 % des cheveux se trouvent pour maintenir une bonne densité capillaire. • Catagène : phase de régression, durant laquelle le follicule se détache de sa source d’apport sanguin. • Télogène : phase de repos, avant que le cheveu ne tombe et qu’un nouveau cycle ne commence. Pour soutenir ce cycle, les cheveux nécessitent des nutriments essentiels, notamment des protéines, des minéraux comme le zinc, le fer et le silicium, ainsi que des vitamines (B5, B8, A).

Quelles sont les principales causes de l’alopécie ?

• Alopécie androgénique : Causée par une sensibilité accrue à la dihydrotestostérone (DHT), cette forme de chute est progressive et souvent localisée. La DHT, issue de la testostérone, réduit les follicules capillaires, entraînant une miniaturisation. Des traitements comme le finastéride peuvent ralentir ce processus en bloquant la conversion de la testostérone en DHT, bien qu’un traitement continu soit nécessaire pour préserver les résultats. • Alopecia areata : Cette chute de cheveux auto-immune provoque des plaques circulaires de calvitie sur le cuir chevelu. • Effluvium télogène : Souvent déclenché par un stress ou une carence nutritionnelle, il cause une chute diffuse des cheveux quelques mois après l’événement perturbateur. • Effluvium anagène : Chute brutale durant la phase de croissance, fréquemment associée à des traitements comme la chimiothérapie.

Les traitements pour freiner la chute des cheveux

• Médicaments : Le Minoxidil, souvent prescrit pour l’alopécie androgénique, stimule la phase de croissance. Le finastéride, quant à lui, bloque la DHT. Cependant, ce dernier peut entraîner des effets secondaires, comme une baisse de la libido. • Nutrition : Un apport suffisant en protéines, acides aminés soufrés (cystine, méthionine), zinc, et silicium est essentiel pour la kératine, qui assure la structure des cheveux. La vitamine B8 (biotine) aide à lutter contre la chute, tandis que les vitamines B5 et B6 renforcent l’élasticité capillaire. • Plantes et huiles essentielles : Des extraits de Serenoa repens (palmier de Floride) aident à moduler les effets de la DHT. Des huiles essentielles de thym, romarin et cèdre, appliquées en massage doux, améliorent la microcirculation, favorisant la croissance. Des huiles végétales comme l’huile de ricin ou de jojoba nourrissent et fortifient le cuir chevelu. Le stress est souvent un facteur aggravant, notamment dans les cas d’effluvium télogène. Prendre des mesures pour le gérer, comme pratiquer des techniques de relaxation, est un pas important vers une meilleure santé capillaire. Pour éviter la chute des cheveux, il est recommandé de maintenir une alimentation riche en nutriments essentiels, de gérer le stress, et de privilégier des coiffures qui n’agressent pas les cheveux. Les soins doux et l’usage de produits sans agents irritants permettent aussi de préserver la santé du cuir chevelu.