Dysménorrhée : compléments alimentaires les plus efficaces
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La dysménorrhée désigne des douleurs menstruelles souvent intenses qui touchent une proportion significative de femmes en âge de procréer, avec une prévalence de 60 % à 90 % selon les études internationales. En France, environ 7 femmes sur 10 rapportent des douleurs modérées à sévères pendant leurs règles.
Il existe deux types principaux de dysménorrhée :
• Primaire : Survient en l'absence de pathologie pelvienne associée. Elle est causée principalement par une hypersécrétion de prostaglandines comme la PGE2 et PGF2α, responsables de contractions utérines douloureuses.
• Secondaire : Résulte d'une pathologie sous-jacente (ex. endométriose, adénomyose, fibromes utérins). Elle est souvent associée à une douleur chronique persistante tout au long du cycle.
Le déséquilibre hormonal, notamment la chute de la progestérone en phase menstruelle, amplifie la production de prostaglandines, entraînant une vasoconstriction et une hypoxie du myomètre, sources des douleurs observées.
Symptômes
Les douleurs sont typiquement localisées dans la région hypogastrique, irradiant parfois vers le dos et les membres inférieurs, souvent accompagnées de troubles digestifs (diarrhée, nausées), céphalées, et parfois de vertiges. La dysménorrhée affecte également la qualité de vie, conduisant à une baisse de productivité scolaire et professionnelle, ainsi qu'à des absences répétées. Le diagnostic repose sur un historique détaillé des symptômes. Les examens complémentaires, tels qu'une échographie pelvienne, peuvent être nécessaires en cas de suspicion de dysménorrhée secondaire pour identifier une pathologie sous-jacenteFacteurs de Risque de la Dysménorrhée
La dysménorrhée, particulièrement dans sa forme primaire, est influencée par plusieurs facteurs de risque, qui peuvent augmenter l'intensité et la fréquence des douleurs menstruelles. • Ménarche précoce (<12 ans) : Les jeunes filles ayant leurs premières règles à un âge précoce ont plus de cycles ovulatoires sur une durée de vie reproductive plus longue. Cette exposition prolongée aux fluctuations hormonales, notamment l'élévation des prostaglandines durant la phase menstruelle, augmente la prévalence des douleurs. • Cycles menstruels longs : Les femmes ayant des cycles prolongés (plus de 30 jours) ou irréguliers ont un endomètre plus épais, ce qui entraîne une production accrue de prostaglandines lors de la menstruation. Ces substances pro-inflammatoires exacerbent les contractions utérines et la douleur. • L'absence de grossesse est associée à une probabilité accrue de dysménorrhée primaire. Après un accouchement, les contractions utérines et l'épaisseur de l'endomètre peuvent diminuer, ce qui réduit souvent l'intensité des symptômes douloureux. • Tabagisme : La nicotine stimule les contractions utérines par son effet vasoconstricteur, ce qui aggrave les douleurs menstruelles. Les fumeuses ont également une production accrue de prostaglandines pro-inflammatoires, contribuant à la sévérité des symptômes. • Obésité : L'excès de tissu adipeux influence les niveaux d'œstrogènes et peut perturber l'équilibre hormonal, entraînant une augmentation de la production de prostaglandines. De plus, l'obésité est souvent associée à une inflammation systémique de bas grade, qui peut accentuer la perception de la douleur.Traitements
• Les AINS (ibuprofène, naproxène) sont les traitements de première ligne pour réduire la production de prostaglandines. • Les contraceptifs hormonaux (pilule, DIU hormonal) diminuent l’épaisseur endométriale et stabilisent les cycles. • Les antispasmodiques et analgésiques en appoint soulagent les douleurs aiguës. • Application de chaleur (bouillottes). • Techniques de relaxation ou méditation.Indications associées : découvrez des remèdes adaptés
Dysménorrhée : les meilleurs compléments alimentaires
Plutôt efficaces
Probablement efficaces
Huile de poisson   Vitamine E  
 Vitamine B12